Loyers impayés : invoquer la solidarité des dettes ménagères entre époux

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Par Nicolas

Dans une affaire récente, une femme mariée avait conclu seule un bail d’habitation avant de divorcer. Six mois après son départ, des loyers restaient dus et le bailleur a assigné les deux époux en paiement.

présentation de la décision de la cour d’appel

La cour d’appel avait condamné l’ex-mari à payer 21 400 €, correspondant aux arriérés de loyers. Cette décision repose sur le fait qu’il n’avait pas rapporté la preuve qu’il ne résidait pas dans le logement loué. Les juges ont considéré que le bail, bien que conclu au seul nom de l’épouse, avait été souscrit pour l’entretien du ménage.

explication du principe de solidarité des dettes ménagères

Le principe de solidarité des dettes ménagères stipule que les époux sont solidaires des dettes relatives à l’entretien du ménage ou à l’éducation des enfants. Cela signifie que toute dette contractée par un époux engage aussi l’autre. Le droit au bail est réputé appartenir aux deux époux, quel que soit leur régime matrimonial et même si le bail a été conclu avant le mariage.

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analyse de la décision de la cour de cassation

La Cour de cassation a censuré la décision de la cour d’appel pour inversion de la charge de la preuve. Selon elle, c’était au bailleur de prouver que l’ex-mari résidait, même temporairement, dans le logement. La cour d’appel avait demandé à l’ex-mari de prouver qu’il ne vivait pas dans le logement, ce qui était incorrect selon les juges de la Cour de cassation.

implications pour les époux et les bailleurs

Cette affaire souligne l’importance pour les époux et les bailleurs de bien comprendre les implications juridiques liées à la solidarité des dettes ménagères. Les bailleurs doivent être conscients de leur obligation de prouver la résidence effective des deux époux dans le logement pour faire valoir cette solidarité.

Dans une affaire récente, une femme mariée avait conclu seule un bail d’habitation avant de divorcer. Six mois après son départ, des loyers restaient dus et le bailleur a assigné les deux époux en paiement.

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La cour d’appel avait condamné l’ex-mari à payer 21 400 €, correspondant aux arriérés de loyers. Cette décision repose sur le fait qu’il n’avait pas rapporté la preuve qu’il ne résidait pas dans le logement loué. Les juges ont considéré que le bail, bien que conclu au seul nom de l’épouse, avait été souscrit pour l’entretien du ménage.

explication du principe de solidarité des dettes ménagères

Le principe de solidarité des dettes ménagères stipule que les époux sont solidaires des dettes relatives à l’entretien du ménage ou à l’éducation des enfants. Cela signifie que toute dette contractée par un époux engage aussi l’autre. Le droit au bail est réputé appartenir aux deux époux, quel que soit leur régime matrimonial et même si le bail a été conclu avant le mariage.

analyse de la décision de la cour de cassation

La Cour de cassation a censuré la décision de la cour d’appel pour inversion de la charge de la preuve. Selon elle, c’était au bailleur de prouver que l’ex-mari résidait, même temporairement, dans le logement. La cour d’appel avait demandé à l’ex-mari de prouver qu’il ne vivait pas dans le logement, ce qui était incorrect selon les juges de la Cour de cassation.

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implications pour les époux et les bailleurs

Cette affaire souligne l’importance pour les époux et les bailleurs de bien comprendre les implications juridiques liées à la solidarité des dettes ménagères. Les bailleurs doivent être conscients de leur obligation de prouver la résidence effective des deux époux dans le logement pour faire valoir cette solidarité.

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