Budget 2026 : ce qui attend les français selon les annonces du gouvernement

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Par Nicolas

La situation budgétaire de la France en 2026 impose de nouvelles orientations. Le Premier ministre, François Bayrou, annonce un objectif de 43,8 milliards d’euros d’économies pour redresser les comptes publics. Ces annonces visent à mobiliser l’ensemble des Français, tant sur le plan des dépenses publiques que sur la relance de la production. Les mesures prévues touchent de nombreux domaines et impliquent des changements concrets dans la vie quotidienne et professionnelle.

les principales mesures du budget 2026

l’année blanche : gel des principaux revenus et prestations

Le gouvernement prévoit une année blanche en 2026. Cela signifie que les pensions de retraite, le barème de l’impôt sur le revenu et les prestations sociales restent à leur niveau de 2025. Il n’y aura pas d’indexation sur l’inflation pour ces montants. Ce choix vise à limiter la hausse des dépenses publiques.

Le mode de calcul de l’abattement fiscal évolue aussi. Jusqu’à présent, un abattement de 10 % pour « frais professionnels » était appliqué sur les pensions de retraite lors du calcul de l’impôt sur le revenu. À partir de 2026, cet avantage devient un forfait fixe de 2 000 € par personne, ce qui peut modifier le montant imposable pour certains retraités.

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Tableau récapitulatif :

DispositifSituation avant 2026Situation en 2026
Pension/PrestationsIndexées sur inflationGelées (niveau 2025)
Barème impôt sur le revenuIndexé sur inflationGelé (niveau 2025)
Abattement retraite10 % du montantForfait 2 000  € par personne

réduction des niches fiscales

Le gouvernement cible aussi les niches fiscales jugées inutiles ou inefficaces. Certains dispositifs fiscaux arrivent à expiration ou pourraient être supprimés. La liste précise n’est pas encore publiée. Cette démarche vise à simplifier le système fiscal et à augmenter les recettes.

contribution solidarité et patrimoine non productif

Les foyers aux plus hauts revenus continuent d’être soumis à une contribution solidarité. Un nouveau dispositif vise aussi l’optimisation fiscale liée au patrimoine non productif, notamment dans les holdings. Des précisions restent attendues quant aux modalités exactes, mais l’objectif affiché est d’encadrer ces pratiques.

suppression de deux jours fériés

Le projet du budget prévoit la suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai sont cités comme exemples. Cette mesure s’appliquerait à tous sans exception.

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Une cotisation spécifique serait versée par les entreprises à l’État en lien avec cette mesure. Le but est d’augmenter la production nationale tout en maintenant une compensation financière pour l’État.

La décision finale dépendra du résultat des discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

limitation des arrêts maladie

La lutte contre la hausse des arrêts maladie est un autre axe du budget 2026. Pour faciliter la reprise du travail, un salarié pourra revenir sans passer par une visite médicale obligatoire dans la majorité des cas.

Pour les arrêts longs, seul l’avis du médecin traitant ou spécialiste suffira, sauf en cas d’accident du travail ou maladie professionnelle où la procédure reste inchangée.

Liste des changements :

  • Reprise possible sans visite médicale obligatoire
  • Avis du médecin traitant/specialiste requis pour arrêt long hors accident/maladie professionnelle

autres mesures envisagées

Plusieurs autres mesures accompagnent ce budget  :

  • Renforcement de la lutte contre la fraude fiscale et sociale avec le dépôt annoncé d’un projet de loi.
  • Ouverture de négociations sur l’assurance chômage et la modernisation du marché de l’emploi  : assouplissement du CDD, possibilité de racheter une partie des congés payés.
  • Durcissement des sanctions contre les entreprises qui ont des retards dans leurs paiements  : pénalité jusqu’à 1 % du chiffre d’affaires en cas de manquement.
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perspectives et étapes à venir

Les annonces faites par le Premier ministre représentent une orientation forte pour les finances publiques françaises. Les mesures doivent encore être discutées et votées au Parlement à l’automne prochain. Leur adoption n’est pas garantie, car certaines dispositions pourraient être modifiées ou rejetées lors des débats parlementaires. Il existe aussi un risque que tout ou partie du projet soit censuré par les institutions compétentes si elles jugent certaines mesures contraires au droit ou à l’équilibre social attendu. L’évolution du dossier sera suivie avec attention dans les prochains mois.

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