Qui peut signer un plan de sauvegarde de l’emploi dans une association

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Par Nicolas

le plan de sauvegarde de l’emploi (pse) est une mesure mise en place pour aider les associations à gérer les licenciements économiques. il vise à limiter les impacts sociaux des licenciements et à proposer des solutions alternatives aux salariés touchés. cette procédure s’applique aux associations d’au moins 50 salariés lorsqu’elles envisagent de licencier au moins 10 personnes en 30 jours.

contexte général

le pse devient obligatoire pour les associations d’au moins 50 salariés lorsqu’elles prévoient de licencier pour motif économique au moins 10 salariés sur une période de 30 jours. ce seuil déclenche l’obligation légale de mettre en place un pse, qui doit être négocié et validé selon des procédures précises.

processus de négociation et validation

un pse peut être négocié dans le cadre d’un accord collectif conclu entre l’employeur et un syndicat représentatif. cet accord doit ensuite être validé par l’administration du travail, notamment par le directeur régional et interdépartemental de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (drieets). cette validation garantit que le pse respecte les normes légales et protège les droits des salariés.

Comprendre les règles autour du changement de lieu de travail et ses implications juridiques

cas spécifique : l’affaire récente

dans une affaire récente, le pse d’une association a été signé par sa directrice générale. plusieurs salariés ont contesté cette décision en justice, arguant que la directrice n’avait pas la capacité légale pour signer cet accord. selon les statuts de l’association, la directrice ne pouvait engager des dépenses supérieures à 300 000 €, or le coût du pse s’élevait à 2,8 millions d’euros, nécessitant l’autorisation du comité exécutif.

décision du conseil d’état

le conseil d’état a finalement validé le pse. il a jugé que même si la directrice générale n’avait pas initialement l’autorité pour signer le pse selon les statuts de l’association, le comité exécutif avait ratifié l’accord six mois après sa signature et sa validation par la drieets. cette ratification postérieure a été acceptée par le conseil d’état, confirmant ainsi la validité du pse.

réflexions et implications

ce cas montre que même si des erreurs peuvent survenir dans la procédure interne d’une association, des correctifs peuvent être apportés pour garantir la légalité des décisions. cela met en lumière l’importance de la collaboration entre les différentes instances au sein d’une organisation pour assurer la conformité juridique des actions entreprises. pour d’autres associations ou entreprises, cette décision souligne l’importance de bien comprendre et respecter les statuts internes tout en étant prêt à effectuer des ratifications nécessaires.

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